Quand les tarifs d’une solution tech disparaissent de son site, cela annonce quelque chose.
Quand on ne comprend plus ce que l’on paie chaque mois, cela peut vouloir dire deux choses : - soit cela est intentionnel de la part de la solution ; - soit il va falloir se former, car l’offre s’est complexifiée d’un point de vue fonctionnel.
Par quel bout prendre le sujet du “pricing” des solutions martech, qui va vers de moins en moins de lisibilité ? Jérémy Lacoste, head of acquisition / analytics / CRM marketing, nous partage ses bonnes pratiques pour y voir plus clair dans une nouvelle tribune.
Vous retrouverez aussi dans cette 2ᵉ newsletter hebdomadaire la Réclame .mark&tech un cas client de Qualifio et Moulinex sur un programme d’enrichissement de la data aux résultats incroyables, ainsi que des news du marché adtech en ébullition alors que les Cannes Lions ne débutent que lundi.
Il y a un fait indéniable : à mesure que le panorama des solutions marketing se densifie d’année en année, le brouillard se fait de plus en plus épais sur les différents modèles de pricing. C’est bien simple : à chaque solution, sa formule. Alors après, bon courage pour les comparer.
Car ce flou ne profite in fine qu’aux solutions martech, au point qu’il est à se demander si elles ne sont pas actives dans l'entretien de cette ambiguïté.
Songeons aux prix catalogues qui finissent bien souvent par être divisés par 5.
Songeons également à la bascule récente des modèles basés sur du stockage vers des modèles basés sur du compute, c’est-à-dire des requêtes avec toutes sortes de pondérations imbitables.
Songeons aussi à la non-transparence des prix : rares sont encore les SaaS à afficher sur leur site la grille tarifaire et pour cause ! Si le service est industrialisé, la tarification se veut personnalisée… alors même qu’en théorie, le coût marginal d’intégration d’un nouveau client tend vers zéro pour ces solutions.
Songeons enfin à une camaraderie timide entre annonceurs qui rechignent parfois à partager les tarifs obtenus quand on les sollicite : essayez autour de vous, les réticences sont surprenantes.
Pour s’en sortir dans l’exercice du pricing, il existe tout de même quelques ficelles à utiliser.
Dans un contexte où la personnalisation et l’engagement des consommateurs deviennent des enjeux cruciaux pour les marques, le Groupe SEB, leader mondial dans le petit électroménager, a lancé un programme innovant pour sa marque Moulinex. Intitulé « Bons plats, bon karma », ce programme vise à qualifier les données des consommateurs tout en les engageant davantage grâce à des contenus personnalisés et interactifs.
Pour atteindre ces objectifs, Moulinex a misé sur la plateforme Qualifio, spécialisée dans la collecte de données via des expériences interactives et gamifiées. Le programme « Bons plats, bon karma » permet aux membres de gagner des points de « bon karma » en interagissant avec la marque de diverses façons : suivre Moulinex sur les réseaux sociaux, s’abonner à la newsletter, lire des recettes ou encore participer à des jeux-concours. Les points accumulés peuvent ensuite être échangés contre des récompenses, renforçant ainsi l’engagement et la fidélité des consommateurs.
🌴 La semaine prochaine, du 17 au 21 juin, la Réclame sera à Cannes pour couvrir l’actualité adtech / martech. Vous y serez aussi ? Contactez-nous pour une entrevue : cannes@lareclame.fr
💵 C’est la grande info adtech du jour : le français Equativ fait l’acquisition de l’américain Sharethrough, devenant ainsi le 3ᵉ SSP indépendant au monde “derrière Magnite et Pubmatic” comme l’explique Arnaud Créput, son CEO, dans Les Echos. Spin-off d’Aufeminin, l’ancien Smart ne cesse de grandir, passer ainsi d’une échelle européenne au monde. Ce “move” sera certainement très commenté sur la Croisette…
💶 Changement d’actionnariat chez Lucky Cart, le spécialiste du smart commerce avec l’analyse des données tickets de caisse en temps réel. The Moon Venture fait l’acquisition des actions détenues par le fonds de capital-risque Partech ainsi que par d’autres historiques pour 3 millions d’euros, renforçant au passage les ambitions internationales de Lucky Cart.
🤝 Equativ carbure à près d’une news par jour en ce moment. Hier, le SSP annonçait être la première plateforme à s’intégrer à Utiq pour la curation d’inventaires à travers sa plateforme Equativ Buyer Connect. Les audiences captées grâce à l’ID Utiq sont désormais accessibles en deal ID via n’importe quel DSP.
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