Lidl, va-t-il devenir plus fort qu’AWS et Google Cloud ? C’est la question que les médias se posent en cette rentrée, alors que les chiffres de la filiale cloud du groupe allemand Schwartz (qui possède Lidl), sont excellents : 7500 employés et 1,9 milliard de revenus par an, tandis que notre champion national, OVHcloud, n’a pas encore atteint le milliard.
AWS a été développé pour les besoins d’Amazon puis est devenu un service accessible à tous. Pour Lidl / Schwartz IT, le cheminement est le même : faute de trouver un prestataire cloud stockant ses données en Allemagne et en Autriche, le groupe de hard discount a développé sa propre solution cloud, d’abord pour soi, puis pour les autres.
Bref, votre prochain concurrent sera peut-être habillé en jaune, rouge et bleu. Il aura l’air d’un clown. Mais ses comptes raconteront tout autre chose.
Jérémy Lacoste fait sa rentrée avec une question qui fâche.
Un fait d’abord : le marché des agences marketing est en croissance constante depuis 10 ans… mais pas autant que celui des solutions marketing. Est-ce la résultante d’une plus forte consolidation des acteurs ou d’une augmentation de leur productivité ?
Un peu des deux évidemment. N’oublions pas les récents rachats d’Epsilon / Soft Computing par Publicis ; Icom par KPMG ; Velvet par WPP, Uptilab par Jellyfish. À chaque agence, son intégrateur maison.
Mais le vrai game changer réside dans la simplification et la standardisation des éditeurs de solutions. À mesure que les modèles de données ont gagné en sophistication ; que les usages se sont complexifiés, les solutions ont pris le chemin inverse en travaillant leur accessibilité. Au point de viser le plug & play et font de la facilité de leur déploiement un argument de vente.
Au point surtout de questionner le recours systématique à la prestation : là où il y a 20 ans, tout projet de déploiement de solution marketing ou CRM passait par les mains d’acteurs intégrateurs, cette dynamique est-elle toujours pertinente ? Ou pour le dire autrement, les intégrateurs ne doivent-ils pas désormais se positionner différemment ?
⚖️ La semaine commence mal pour Google ! Le lundi, le géant de Mountain View s’est présenté à la barre d’un nouveau procès antitrust, devant répondre aux questions du Département de la Justice des États-Unis (DOJ). Après le monopole de son moteur de recherche, la justice s’intéresse à présent à ses activités publicitaires. Et tous les termes techniques de l’adtech sont passés en revue, pour identifier si oui ou non, Google a usé de sa position pour écraser la concurrence de l’open web. Ce n’est pas tous les jours que les subtilités du header bidding sont évoquées devant un juge. Le mardi, Google écope d’une amende de 2,4 milliards d’euros pour pratiques anticoncurrentielles dans l’U.E.
💰 Havas rachète l’agence anglaise de marketing digital DMPG, “l’une des trois agences indépendantes les plus recommandées par Adobe”.
👔 Antoine Mermet est le nouveau CEO de l’agence Peak Ace (groupe Heroiks), spécialisée, elle aussi, dans le marketing digital à la performance.
📺 Du côté de la CTV, RMC BFM se rapproche de la 2ᵉ marque de TV au monde, TCL, pour distribuer ses chaînes sur les TV connectées de TCL.
📺 CTV toujours ! Magnite, leader indépendant du sell-side, s’est rapproché de TF1 PUB. Ce partenariat vise à élargir l'accès à la publicité programmatique pour TF1 PUB.
🇪🇸 “Temu, Shein et AliExpress représentent déjà 1 achat en ligne sur 3 en Espagne” selon Lawrence Taylor et la dernière étude Foxintelligence de Nielsen.
💡 Paul Ripart (Prisma Media) vous explique comment utiliser des ID respectant le cookieless dans DV 360, alors que le DSP (plus d’un tiers du marché au 1ᵉʳ semestre) de Google qui ne devait pas en faire transiter.
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